5 remakes américains plutôt réussis de films français

Pour la sélection du jour, nous vous demandons de laisser votre chauvinisme de côté, d’embrasser les reproductions d’oeuvres cinématographiques et de dire adieu à Eddy Michell (vous comprendrez plus tard).

Aujourd’hui, nous vous avons concocté une liste qui vous plongera dans l’univers fabuleux des remakes. Même si cela heurte notre fierté de français.e.s, certains sont même plus connus que leur homologue francophone… Bonne lecture !

La cage aux folles (Édouard Molinaro, 1978)

Comment s’attaquer à un film français aussi culte ? Les Américains l’ont fait… et ont réussi leur pari avec Birdcage (Mike Nichols, 1996). Robin Williams, Nathan Lane et Gene Hackman tiennent les rôles phares dans cette comédie pimentée de quiproquos et de situations improbables. Le synopsis, vous le connaissez déjà : un couple d’hommes dirige une boite de nuit employant des personnes travesties. Lorsque le fils de l’un d’eux annonce à son père qu’il se marie alors que sa belle famille est ultra-conservatrice, les deux amants vont devoir se faire passer pour un couple hétérosexuel…

Nominé 3 fois aux Oscars et aux Golden Globes de 1997, le succès de ce film est plutôt remarquable (pour un remake). 

Bonus titre québécois : La Cage de ma tante

La Jetée (Chris Marker, 1962)

Bonus jeune talent : Brad Pitt apparaît également au casting de ce film

Plein soleil (René Clément, 1960) 

L’action commence sous le soleil d’Italie. Un milliardaire américain propose au jeune Tom Ripley de convaincre son fils et sa compagne de rentrer en Californie. Peu à peu, Tom devient un ami proche du couple et les frontières se brouillent entre ce trio atypique. 

Sorti en 1999, The Talented Mr. Ripley (Anthony Minghella) reprend avec brio les grandes lignes de ce thriller dérangeant grâce à un jeu d’acteur impeccablement exécuté par Matt Damon, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Cate Blanchett et Philip Seymour Hoffman. 

Bonus lieux de tournages : la version américaine du film a été tournée à Salerno, Rome, Naple, Venice, en Toscane, à Palerme et… à New-York.

Fanfare d’amour (Richard Pottier, 1935) 

Dans Fanfare d’amour, deux musiciens sans-le-sous décident de prendre part à un orchestre féminin, et ainsi de se travestir en femmes. Cette comédie vous dit quelque chose ? C’est sûrement que connaissez son remake américain Some Like It Hot (1959).

Le film se déroule en 1929, à Chicago, durant la prohibition. Témoins d’un affrontement entre deux bandes rivales, le saxophoniste Joe (Tony Curtis) et le contrebassiste Jerry (Jack Lemmon) décident de prendre le large à Miami pour échapper à la mafia. Pour ce faire, ils intègrent un orchestre de jazz féminin, se travestissent et rencontrent Sugar (ou Alouette en français) dont l’un deux va tomber amoureux… 

Bonus dialogue : la dernière réplique du film est devenue cultissime. “You don’t understand, I’m a man!” “Well, nobody’s perfect.” (“Vous ne comprenez pas, je suis un homme !” “Hé bien, personne n’est parfait.”)

La Totale ! (Claude Zidi, 1991)

Comment ne pas clore cette liste sans un film regroupant la crème de la crème des acteurs français (Thierry Lhermitte, Miou-Miou, Eddy Mitchell, Michel Boujenah et Jean Benguigui) ?

Aux mains du réalisateur James Cameron, la comédie française La Totale ! se transforme trois ans après sa sortie en True lies, un film d’action avec en stars principales Arnold Schwarzenegger et Jamie Lee Curtis, rien que ça !

Version FR, le spectateur.trice suit l’histoire de François Voisin, que son entourage voit comme jeune cadre dynamique et volontaire mais qui en réalité est un agent secret surnommé “L’épée”. Trop occupé par son quotidien rocambolesque, il ne se rend pas compte que sa femme le trompe… 

Version US, François Voisin devient Harry Tasker qui travaille pour la Omega Section – The Last Line of Defense du gouvernement des États-Unis. Sa femme, Helen s’ennuie à tel point qu’elle se laisse divertir par Simon… qui prétend être un agent secret et s’attribue les exploits d’Harry. Bref, le tout donne un film dynamique et divertissant. Mais selon nous, Eddy Mitchell manque cruellement à l’équation. 

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